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Visières Covid-19 : efficacité enfin démontrée


UNE PREMIERE ETUDE SUR LE SUJET


Une première étude scientifique sur l’efficacité des visières de protection faciale démontre leur efficacité (lien vers l'étude complète ici et en fin d'article). Réalisée par des scientifiques de l' IIBR (Institut Israélien de Recherche Biologique, un des centres en pointe sur les thématiques Covid-19 et bien d'autres, voir ici), cette première étude sérieuse publiée sur le site MEDRXIV (en attente de comité de lecture) met en avant la protection complète du visage apportée par les écrans faciaux par rapport aux masques.

Figure 4 de l'étude complète (voir PDF, lien plus bas).
Figure 4 de l'étude complète (voir PDF, lien plus bas).

Mieux encore, et qui pourra surprendre certains, cette étude avance que les visières protégeraient 10 fois mieux des particules fines (0,3 microns et plus) que les masques jetables communément employés.

"Also, despite the considerable scatter among different repetitions, the clear advantage of face shields in comparison to medical masks is evident. While the medical mask reduces the number of inhaled particles by roughly a factor of two, the face shield provides better protection and blocks more than 90% of the otherwise inhaled particles." (page 12 de l'étude)

De plus, l’étude montre que les visières apportent une meilleure protection aux postillons, dont la taille varie communément entre 0,8 et 1,8 microns, susceptibles de porter bien plus loin que les très fines gouttelettes de 0,3 à 0,8 microns, très rapidement évaporées et de faible portée, donc peu dangereuses à moins d’échanges particulièrement rapprochés.

Figure 3 de l'étude complète (voir PDF, lien plus bas).
Figure 3 de l'étude complète (voir PDF, lien plus bas).

L’étude montre aussi que les limites de la quasi-totalité des visières faciales : l’absence de protection sérieuse aux projections arrivant par le haut et les côtés, typiquement au niveau du front, par exemple pour un utilisateur assis face à un interlocuteur debout.


POUR BIEN COMPRENDRE LE SUJET


Il convient de rappeler quelques données essentielles sur les éléments abordés.


Tout d'abord, concernant particules, aérosols et gouttelettes :

  • un aérosol mesure entre 0,3 et 5 µm,

  • une gouttelette plus de 10µm ;

  • un individu qui parle / respire émet essentiellement des particules de 1 à 3 µm ;

  • les particules de Covid-19 mesurent entre 0,06 et 0,14 µm lorsqu'elles ne sont pas portées par un aérosol ou une gouttelette. Si elles sont portées, l'important est alors la taille de l'aérosol ou de la gouttelette.

Concernant les différents types de masques :

  • le masque chirurgical (norme EN 14683, directive européenne 93/42/CEE, pour référence et sources) protège uniquement des goutelettes (>10µm) puisqu'il n'est normé que pour protéger de particules aérosoles >3µm, avec 95% de filtration à cette taille seulement, et beaucoup, beaucoup, beaucoup moins pour les particules de - de 2µm ;

  • le masque FFP1 (norme EN 149, directive européenne 89/686/CEE) protège des gouttelettes ET des particules, dans la proportion de 80% des aérosols >0,6µm, avec 22% max de fuite vers l'intérieur ;

  • le masque FFP2 (norme EN 149 aussi) protège quant à lui de 94% des mêmes aérosols >0,6m, avec 8% max de fuite vers l'intérieur.

Tout ceci à supposer que le masque (quel qu'il soit) soit parfaitement porté, avec une étanchéité correcte aux bords, une conformation au visage satisfaisante etc. Ce qui est loin d'être le cas, comme nous pouvons tous le constater dans la rue tous les jours.


Un écran PVC de seulement 200µm, qui ne répond même pas à la norme EN 166, arrête plus de 90% des gouttelettes et aérosols qui viennent s'y écraser, et détourne le reste vers le bas, vêtements et sol (Edit : voir vidéo section "Pour aller plus loin") . Goutteletes qui vont s'y écraser en quasi-totalité, aérosols qui vont pour partie s'y écraser et pour partie glisser par l'air autour (d'où l'intérêt de passer à la mécanique des flux pour voir comment fonctionne telle ou telle visière), particules dont le comportement autour des visières n'avait en revanche jamais été étudié, jusqu'à cette étude israélienne.


DES VISIERES PAS TOUTES EGALES


L'étude rappelle d'ailleurs très clairement que toutes les visières ne se valent pas, et que la très grande majorité d'entre elles offrent un niveau de protection par le haut et les côtés nettement insuffisant, avec diffusion sur tout l'arrière de la visière des particules entrant par les zones non protégées, tout spécialement le haut. Un cas très fréquent, et pas seulement entre une personne assise et une personne debout.


Des limitations qui ne concernent pas PROFASTER ALPHA, seul modèle de visière approuvé à l'issue de l'appel à projets Covid-19 français officiel devant près d'un millier d'autres propositions (et dont, rappelons-le, les fichiers STL pour l’impression sont téléchargeables en ligne librement, voir plus bas) qui, grâce à sa protection additionnelle et à sa géométrie particulière, bloque plus de 95% des projections arrivant par le haut et la quasi totalité des projection latérales, offrant ainsi un niveau de protection sans égal par rapport aux autres visières, notamment celles testées dans le cadre de l’étude abordée. Le tout en offrant un temps d'impression et un coût matière pour les makers bien plus faibles que la plupart des modèles répandus, PROFASTER ALPHA s'imprimant en 10' sur buse 0,4mm avec seulement 5,5 grammes de matière (PLA).


CE QUE CETTE ETUDE POURRAIT CHANGER RAPIDEMENT


La lecture de cette étude de fond révèle que le port de la visière serait bien plus avantageux pour la population générale, qui n’est pas directement exposée à une charge virale élevée contrairement aux personnels de santé où le combo masque chirurgical + visière, ou la solution FFP2, est préférable compte-tenu des risques (Edit : voir plus bas "Pour aller plus loin" pour des données chiffrées sourcées sur les performances de différents types de masques et leur adéquation à telle ou telle problématique).


Ce qui est particulièrement intéressant au vu de trois points majeurs constatés par tous ces derniers mois :

  • l’inconfort des masques chirurgicaux ou tissus en période chaude, particulièrement pour les personnels contraints de le porter longtemps à leur poste du fait de leurs obligations professionnelles (commerçants, personnels de caisse, opérateurs en centres d’appel, établissements recevant du public, …) ;

  • l’opacité des masques, limitant les capacités de communication entre individus, aussi bien vocalement (sons atténués, altération des fréquences sensible au téléphone ou en espaces bruyants) que visuellement (lecture sur les lèvres pour les personnes sourdes ou malentendantes, voir ici) ;

  • l'impact écologique des masques jetables, particulièrement préoccupant à l'heure où toute la population mondiale est concernée et qu'aucune solution d'envergure pour la gestion de ces déchets n'est trouvée, tandis que les visières sont utilisables durablement, et intégralement recyclables (voir ici).

Alors que les avis opposés aux visières de protection / écrans faciaux étaient uniquement arbitraires et aucunement fondés sur des études menées avec la rigueur que la science impose, cette première étude montre toute la pertinence des visières, et tout particulièrement de PROFASTER ALPHA qui dépasse tous les critères posés par les scientifiques rédacteurs, et bénéficie d'une approbation officielle de l'appel à projets Covid-19 français.


Plus encore, l’étude montre que le port de la visière est également pertinent pour les personnes contaminées, limitant mieux la propagation aérosole des particules contaminées que le masque chirurgical. D'autant plus que celui-ci est massivement mal utilisé, par une population non formée à son utilisation, qui le repositionne en le tenant par l'extérieur, le glisse ensuite dans la poche, le met sur le bras, le baisse au menton ou le monte sur le front ... réduisant d'autant l'utilité dudit masque et le transformant en formidable vecteur d'auto-contamination.

The potential of a shield worn by an infected individual to prevent transmittance was tested (...). In this configuration, no indication of droplets could be found in the close vicinity of the breathing simulator, positioned 60 cm apart, not by the water sensitive papers, nor by the APS instrument. This implies that a shield worn by an infected individual can effectively block the infected spray emitted in an expiratory event. (page 17 de l'étude)

On ne peut dès lors que comprendre la pertinence du combo visière + masque pour les personnes contaminées recommandé par de nombreux scientifiques, afin de réduire presque totalement les risques de transmission du virus sans avoir recours à un confinement partiel ou total.

This is done to assess the protection provided to the surrounding when an infected individual is wearing a shield. For this configuration, no particles could be identified in the vicinity of the manikin head, by neither the APS nor the water sensitive papers. The important conclusion is that wearing a face shield can protect the surrounding from exposure to an infected person. (page 19 de l'étude)

L’étude conclut d’ailleurs en appelant les pouvoirs publics à l’observation que les visières sont, du fait de leurs nombreux avantages, une alternative aux masques chirurgicaux à envisager sérieusement pour la population générale:

Overall, our results imply that blocking efficacy of face shields is similar, and for some parts of the face, even higher, than the efficacy of medical masks. This is even more true for fine particles, which are blocked much more efficiently by a shield compared to a medical mask. Considering other advantages of shields over medical masks, public health policy makers may consider, for the general population, the usage of face shields as an alternative to medical masks.

Bien entendu, dans le cas de personnels de santé / secouristes / personnels para-médicaux / volontaires bénévoles de l'aide aux personnes pouvant être exposés à des charges virales élevées, la meilleure protection reste a minima le masque FFP2, de façon intermédiaire le combo masque FFP2 + visière de protection, et si besoin, l'ajout de la charlotte et de vêtements couvrants. Ce n'est cependant pas le sujet de l'étude israélienne dont il est ici question.


EDIT du 19 août 2020 : POUR ALLER PLUS LOIN


  • Une intéressante vidéo sur la protection des masques et visières aux flux et aérosols, avec démonstrations et interviews de spécialistes internationaux. Vidéo mise en ligne par Jean-Michel Wendling (Docteur en Médecine, spécialiste santé au travail et hygiène industrielle, ancien interne des Hôpitaux de Strasbourg en pneumologie, allergologie et exploration fonctionnelle respiratoire) qui a réalisé l'expérimentation visible au début.

  • Un commentaire d'étude et ses 62 études-sources de référence sur la pertinence ou non des masques chirurgicaux et / ou textiles pour la population générale, se terminant par l'interrogation légitime : "Si les masques avaient été la solution en Asie (NDLR : où ils sont massivement portés depuis bien avant Covid-19), n'auraient-ils pas du stopper la pandémie avant qu'elle ne se répande ailleurs ? " : https://www.cidrap.umn.edu/news-perspective/2020/04/commentary-masks-all-covid-19-not-based-sound-data

If masks had been the solution in Asia, shouldn't they have stopped the pandemic before it spread elsewhere?
  • Une étude de 2008 (!) sur les performances des masques chirurgicaux, terminée par l'intéressante conclusion que "aucun de ces masques chirurgicaux n'a démontré de performances filtrantes et de caractéristiques de conformation faciale suffisantes pour être considérés comme des équipements de protection respiratoire" : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7115281/

None of these surgical masks exhibited adequate filter performance and facial fit characteristics to be considered respiratory protection devices.
  • Les observations très récentes du Professeur Xavier Girerd (APHP, Cardiologue, Professeur des Universités) sur l'obligation généralisée du masque chirurgical à la population générale dans les lieux publics :

Il n'existe aucune preuve scientifique convaincante de l'intérêt du masque chirurgical. Par une ironie de l'histoire, un article publié le 11 août 2020 dans JAMA Internal Medicine démontre que seul le masque FFP2 est protecteur (filtration de 98% des particules). Par comparaison, le masque chirurgical avec lanières apporte une protection de 71% et le masque avec élastique de 38%.

Retrouvez l’étude complète ici (aperçu et PDF consultable et téléchargeable) :


Et retrouvez les fichiers pour imprimer votre visière PROFASTER ALPHA ici :



Ainsi que nos autres contributions bénévoles à la lutte contre le coronavirus ici, dont :

  • le premier tableau réalisé sur la résistance des pièces 3D aux stérilisants communs,

  • et CROVHYD, notre crochet d'hygiène imprimé par l'armée de Terre française.

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